Final Resting Place – Prelude to extinction (Daze Records, 2024)

Nous vivons actuellement un nouvel âge d’or pour les disques de musique brutale, expurgés des clichés sexistes pourtant chéris par plusieurs générations de fans du genre. A croire que balancer des samples de hurlement de femme au début de chaque morceau peut devenir malaisant a la longue. Qui l’eut cru?

Ne vous faites pas avoir par la date de sortie annoncée par les services de streaming. Prelude to extinction n’est pas la réédition d’un EP oublie de slam death enregistre en 1995 mais un nouveau groupe formé par des membres de Simulakra (au chant) et divers membres de Discontent, Sanction, et Scarab (ex. Year of the Knife) pour le reste du groupe, a en croire les quelques informations délivrés par des amateurs.

Le groupe ne joue cependant rien de neuf et emprunte tous les codes du slam death d’il y a vingt ans. Clin d’œil pour les fans du genre, la typo utilisée par le groupe référence celle d’un obscur groupe du genre, Entorturement. Quant à la pochette réalisée par un Photoshop primitif, elle aurait pu être taillé à coup de pierre dans la roche tant le groupe ne semble pas aller à l’essentiel mais juste exploiter tout l’étendu de son savoir. Autant dire pas grand chose. Difficile d’entendre autre chose qu’un riff recycle à l’infini. Un seul riff, mais un riff pour les unir tous et foutre le maximum de boxon en concert.

De la musique de neuneu pour vous rendre neuneu, mais avec une production et un feeling fidèle au CV tourne vers le hardcore de ses membres, ou l’absence de misogynie dans les titres ou de hurlement déchires samples sur les films d’horreur de fond de tiroir rend l’écoute bien plus agréable. Apres Sanguisugabogg, Sunami, la virage de Year of the Knife ou encore Vomit Forth, l’avenir du death metal fleurte bon avec le hardcore et ce ne sont pas les amateurs de débilité qui vont s’en plaindre.